Choix frein à patin ou à disque en cyclisme : retour d’expérience

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Choix frein à patin ou à disque en cyclisme : retour d’expérience

Si vous êtes à la recherche d’un nouveau vélo de route neuf ou d’occasion, vous êtes sûrement en train de vous demander quel choix faire entre les freins à patins et les freins à disque ? Du coup vient fatalement la question, quelles différences entre les freins à patins et les freins à disques pour un vélo de route ?
M’étant posé ces mêmes interrogations il y a peu de temps, je vais vous livrer ici mon retour d’expérience, j’espère que ça pourra vous aider.

Si vous êtes VTTiste et que vous vous mettez au cyclisme, vous ne comprenez pas pourquoi les marques de vélo de route ne se mettent que maintenant aux freins à disques. Et oui c’est pas une nouveauté en VTT ou en cyclo cross. La raison invoquée est que les freins à disques étaient interdits en compétition, car ils pouvaient blesser en cas de chute collective. Ensuite l’absence de boue sur les jantes en comparaison du VTT n’avait pas poussé les cyclistes à se doter d’équipements plus puissants et réguliers pour le freinage. Enfin, en cyclisme c’est la course au poids et à l’aérodynamisme, sur ces points les patins sont plus compétitifs.  Mais ça c’était avant !! Dorénavant autorisés par l’Union Cycliste Internationale en compétition, les disques sont désormais bien présents dans les pelotons, notamment celui du Tour de France.

Avantages et inconvénients des freins à disques ?

  • Meilleur freinage
  • Freinage constant quel que soit le temps
  • N’abîme pas la jante
  • Axe traversant dans la roue qui renforce la rigidité
  • Plus à la mode, donc vélo plus facile à revendre
  • Plus chers
  • Plus lourds
  • Font parfois un peu de bruit

Avantages et inconvénients des freins à patins ?

  • Moins chers
  • Plus légers
  • Entretien simple
  • Freinage dégradé sur route mouillée
  • Freinage inconstant en fonction des conditions météorologiques ou de l’usure
  • Freinage qui abîme un peu la jante avec le frottement des patins

Mon passage des freins à patin aux freins à disque en cyclisme

En commençant le cyclisme en 2018, mon premier vélo d’occasion était monté avec des patins. Aimant bien l’activité, j’ai changé de monture en 2019 pour avoir un vélo qui me correspondait plus.  J’ai longuement hésité entre les deux options, patins ou disques. C’est vrai que je n’avais pas eu de problème particulier avec les patins, mais à quelques reprises en descendant des cols de montagne, j’aurais préféré avoir un meilleur freinage.

Après avoir cherché et comparé, en analysant à chaque fois les modèles avec patins et avec disques, il fallait se rendre à l’évidence que le futur du cyclisme passerait par les freins à disques. Il suffit de regarder les gammes chez les marques de vélo, une grande partie des vélos proposés le sont avec des disques maintenant. Certes je ne suis pas dupe, le marketing aidant, c’est un bon levier pour les marques d’inciter à renouveler le parc.

Bref, c’est donc sur un vélo avec freins à disque que je roule désormais, le Scott Addict 10 Discs.

cyclisme tourmalet statue
La statue n'a pas de frein, ça évite les débats ©photo Romain Le Pemp

La technique de freinage avec les freins à disque en cyclisme

Je vous livre ici ma manière de faire. Avec les freins à disque, la manière que j’ai de freiner se fait par à coup sec et non de manière progressive et continue. Je fais ça pour éviter que les plaquettes ne chauffent trop les disques sur les longues descentes de col avec de fortes vitesses. Je fait attention à ne pas bloquer les roues lors du freinage, ça peut vite arriver avec le freinage à disque qui freine instantanément.

En ce qui concerne les freins avant et arrière, sur sol sec, il est recommandé de privilégier un freinage principalement sur l’avant et un peu sur l’arrière, en maintenant votre poids vers l’arrière bien assis sur la selle et en enfonçant bien vos mains dans le guidon. En cas de route glissante (pluie ou gravillon), mettez un moins de frein avant. De même que si vous devez freiner avec le vélo incliné (il vaut mieux anticiper pour éviter à avoir à le faire), faites le avec le frein arrière. Le principe général de mise en virage est le même qu’en vélo à patin, avec jambe extérieure tendue, freinage avant le virage et choix d’une trajectoire extérieure vers l’intérieur du virage avec le regard qui va chercher loin devant.

Un rodage des plaquettes est nécessaires lorsqu’elles sont neuves. Il faut sur route plate à allure modérée faire une succession de freinage, laisser refroidir un peu et renouveler l’opération.

Mon retour d’expérience du frein à disque en cyclisme

Après une saison estivale à rouler en montagne avec les freins à disque, je peux vous livrer un retour d’expérience assez précis.

Durant l’été 2019, j’ai pu faire quelques beaux cols dans les Alpes, Pyrénées et le Massif-Central, notamment le Soulor, l’Aubisque, le Tourmalet, l’Aspin, le Hautacam, le Galibier, le Mont Ventoux par les 3 côtés, et d’autres cols moins connus.

Bref, le vélo et les disques ont vu pas mal de descentes de cols de montagne et je dois dire que j’ai apprécié d’être passé sur les disques, le freinage est très bon et surtout identique quelque soit la météo. Cela amène de la sérénité et de la sécurité sur route mouillée notamment, avec pour tests la descente du Galibier sur route trempée par le brouillard et la pluie/neige, ou dans les descentes du Ventoux dans les nuages avec la route mouillée.

Par contre, lorsque l’on freine un peu trop, ça ne pardonne pas, on peut vite se retrouver avec la roue arrière bloquée, donc bien répartir le freinage sur les deux roues et y aller par à coup. Je me suis fait une petite frayeur d’ailleurs dans la descente d’Hautacam lors de ma première sortie avec ce vélo. J’ai trop freiné, bloquant la roue arrière, c’était sur tout sèche, c’est passé.

Les inconvénients que j’ai à reprocher aux freins à disque : c’est tout d’abord les bruits que font parfois les disques. Ce n’est pas systématique, mais quand ça apparait c’est assez énervant. (MAJ 04/21 : Pour info, après avoir passer de longs mois avec des freins qui jouaient de la trompette dans les descentes de cols, il s’est avéré que le problème venait des plaquettes. Il faut privilégier celles en résine et ventilées). Le deuxième est le prix, la différence pour un même vélo entre patin et disque est de 400€ environ, pas donné. Enfin, pour l’entretien, je ne l’ai pas encore testé mais les plaquettes de disque, les disques et la purge demandent plus de temps et d’argent que le câble et les patins.

sommet du ventoux cyclisme
Sommet du Ventoux sans vue ©photo Romain Le Pemp
galibier cyclisme
Col du Galibier sans vue ©photo un touriste

Les freins à disque en cyclisme, pour la montagne

En résumé, si comme moi vous roulez surtout en montagne, les disques sont un bon choix, afin d’avoir un meilleur freinage pour les descentes et être plus serein lorsqu’il pleut ou que la route est mouillée.

Si vous roulez surtout sur des routes vallonnées et en plaine, il y a peu d’intérêt, sauf pour anticiper une revente plus facile de votre vélo plus tard quand les disques seront peut-être devenus « la norme ».

Si vous avez une question ou un retour d’expérience à partager, n’hésitez pas à les inscrire en commentaire, j’y répondrai avec plaisir.

15 Comments
  • Philippe Delluc
    Publié à 22:52h, 29 juin Répondre

    Merci Romain Très intéressant même si on s’en doutait un peu . . Surtout les conseils et avertissement dur je risque de blocage de la roue arrière , Dong les conséquences song plus fâcheuses qu’en vtt ou s’est d’ailleurs utile et recherche. Je l’indiquerai à mon fils ( je l’ai un peu poussé à acheter des disques en finançant la différence , tu peux rajouter aux avantages du disques : rassuré les parents , permet au jeune de justifier l’achat du plus beau vélo plus cher)
    À plus
    Philippe

    • Romain
      Publié à 06:13h, 30 juin Répondre

      Salut Philippe, merci de ton retour ! c’est effectivement des arguments auxquels je n’avais pas pensé ! D’ici peu tous les vélos seront avec les disques, y’a qu’à voir les gammes chez les marques. Tu me diras si ton fils est content de ses disques ! A+

  • André PERROS
    Publié à 19:53h, 13 mars Répondre

    Personnellement je reste fidèle aux patins , aux très bons patins(dark pad).
    je les ai essayés dans le Ventoux et j’ai été séduit par leur efficacité par rapport aux freins habituels .
    Certes c’était par temps sec , mais les risques de freinage excessif avec les disques sont pour moi aussi gênants que le risque de freinage moins efficace par temps humide des patins.
    IL suffit d’ailleurs d’anticiper un peu pour sécher la gente et vous retrouvez une bonne efficacité de freinage..
    Simplicité d’entretien , coût réduit et poids inférieur (surtout en montagne) me font opter pour les (bons) patins.

    • Romain
      Publié à 17:58h, 14 mars Répondre

      merci pour votre retour d’expérience. C’est indéniable que les patins ont des avantages, notamment le poids et le prix. Du moment que chacun sache pourquoi il utilise tel ou tel matériel, c’est le principal !

    • Taf 07
      Publié à 18:18h, 14 mai Répondre

      Bonjour
      C’est clair de bons patins c’est la base. Il faut arrêter àvec les disques c’est du buisness c’est tout. En plus c’est moche sur un route.

      • Romain
        Publié à 20:26h, 14 mai Répondre

        Les goûts et les couleurs …

  • Bernard
    Publié à 10:54h, 10 avril Répondre

    Bonjour
    J’ai un BMC depuis août 2016. (Super satisfait)
    Freins à patins choisis.
    Je roule dans le Finistère, route vallonnées.
    Je suis satisfait de mes freins shimano ultegra à patins. J’ai installé de très bons patins.
    Peut-être le changement pour le prochain achat de vélo.

    • Romain
      Publié à 08:09h, 06 mai Répondre

      Bonjour et merci de votre témoignage. Vu l’évolution des gammes de vélos de route, très rapidement il n’y aura plus de freins à patins proposer sur les vélos neufs. Un tour sur le site web des marques dès cette année donne un bon aperçu ! D’ici là vous avez encore des beaux km avec votre BMC !

  • Taf 07
    Publié à 18:14h, 14 mai Répondre

    Bonjour
    4iem étape du Giro 2021 70% ss la pluie. Bernal fini 2iem avec des patins. Ça se fait poser des questions sur les freins à disque.
    La différence apparemment est nul. Juste une grosse technique de vente par les fabricants ce qui traduit le foutage de gueule des cyclistes lambdas.allez merci le revenir aux choses simples et efficaces Monsieurs les fabricants soyez honnête revener aux matériels simples performants et efficaces.

  • rmanf30
    Publié à 21:23h, 10 juin Répondre

    Un des avantage de l’arrivée massive des vélo à freins à disque, on trouve à très bon marché de magnifiques vélos d’occasion, avec freins à patin.
    Pour moins de 2000€, je viens de faire l’acquisition d’un magnifique Cervelo R3 en DI2 pratiquement neuf.

    Encore merci au marché du frein à disque 🙂

    • Romain
      Publié à 08:58h, 11 juin Répondre

      Malin !

  • Marc DENIS
    Publié à 11:21h, 27 juillet Répondre

    Hello,
    Je me permet d’ ajouter un argumentaire de cycliste lambda (celui avec un vélo de tous les jours) : comportement vis-à-vis d’ un défaut de la roue (roue qui voile légèrement) ?
    Oui, à votre niveau ça n’ arrive pas, vous le corrigez de suite,
    Avec des patins, sur une roue torturée par un (—) dans un parking vélo p. ex., s’ ils sont réglés finement, on sentira les frottements intermitent et irritants sur la jante.
    Est-ce que un même traumatisme sur la roue aura les mêmes effets avec un frein à disque ?
    Je peux m’ imaginer que l’ amplitude de la déformation de la roue se fait moins sentir près du moyeu.

    Autre question : le disque lui-même peut-il se tordre aisément – avec un coup de pied p. ex., ou accidentellement ?
    J’ ai eu un jour la roue arrière bloquée subitement en freinant en descente : disque du frein tordu (massacré), ne tenait plus que par 2 vis (d’ où sa sortie).
    A l’ atelier vélo, le gars a utilisé une pince plusieurs fois pour ajuster/redresser/adapter le nouveau disque.
    Donc ces disques n’ ont pas une rigididé à tout épreuve.
    Puisque ces pinces existent … (https://www.hubert-cycles.com/pince-a-cable-et-reglage/44969-pince-redressage-disque-de-frein-vtt-3663829062870.html)

    • Romain
      Publié à 18:49h, 27 juillet Répondre

      Bonjour Marc, je suis une bille en mécanique vélo, donc aucune idée pour répondre à vos questions précisément. Ce que je peux vous dire, c’est qu’avec mon vélo de route et ses disques, je n’ai pas rencontré de voilage ni des disques, ni des jantes. Après mon vélo de route ne sert que pour du cyclisme, donc pas le même usage qu’un daily, donc moins de chance de rencontrer les mésaventures que vous citez dans les parking vélos ou autre endroit où le vélo serait laissé sans surveillance. Désolé de ne pas pouvoir vous en dire plus. Peut-être qu’un mécano qui passe par là ou un cycliste plus expert en mécanique pourra vous répondre à la suite du message !

  • Siryon
    Publié à 16:49h, 21 juin Répondre

    Bonjour à tous,
    Et Merci à Romain pour ce blog que je découvre. Je ne suis absolument pas routier. Mais un pure VTT. Plus particulièrement Trail longue distance, enduro et bikepark. Qu’est-ce que je fais là ? Et bien je cherche un vélo de route un peu racé sans être une barre à mine pour mes entrainements en foncier sans être planté sur mon home trainer. Et donc ce pose la question du freinage pour mon choix. Voila comment j’ai découvert le blog. Sans rentrer dans les débats pro patin VS pro disque, je lisais les commentaires et l’article et je voulais vous partager l’expérience du freinage VTT en espérant que cela puisse vous être utile.
    Le freinage disque sera toujours plus puissant par nature que le freinage patin. Les coefficients de frottement sont supérieurs entre une plaquette et un disque qu’un patin sur une jante. La transmission de la force freinage sera toujours en faveur d’un système hydraulique (fluide incompressible) que d’un câble qui s’alonge lors du freinage. Cependant, les réglages et un entretien correct sont prépondérants afin de maintenir un freinage optimum, sans vibration et sans bruit…
    Quelques bases qui me paraissent importantes. Entre la plaquette et le disque ce forme une pellicule de freinage. C’est un mélange de poussière de disque et de plaquette. Cette pellicule est prépondérante pour un freinage de qualité. Si cette pellicule n’est pas constante ou bien que le couple disque-plaquette est sale, cela entraine des variations de freinage et donc des vibrations, du bruit et un freinage inconstant. @ Romain : C’est probablement, la cause du bruit que tu as subi lors de tes sorties. Une autre cause peut-être le glaçage des plaquettes. Voir plus bas.
    Les disques : Ils doivent être parfaitement nettoyé avec un nettoyant frein. Pas un dégraissant ! Attention au nettoyage du vélo. Eau de lavage = contamination ! Il existe des protections disque adaptées. Mais un simple sachet fraicheur coupé verticalement sur une de ses faces pour faire passer l’axe fait parfaitement le job. Ou bien on démonte les roues. C’est selon. Les disques doivent également être parfaitement dévoiler. (On parle au dixième de mm ici) Ensuite il faut vérifier l’alignement avec l’étrier pour que le disque et celui-ci soient parfaitement parallèle. Sinon vous aurez ce petit frottement discontinu sur le disque tellement agacent… C’est prépondèrent pour un freinage constant sans à-coup. On peut également préparer la surface de frottement du disque en ponçant celle-ci (avant le nettoyage du disque). De base les disques devraient être prêt pour le rodage. C-à-d, la reconstitution de la pellicule de freinage. De temps en temps on peut vérifier l’épaisseur du disqu. Ca s’use… Sinon comme je le lisais ci-dessus un jour il va dire M… le disque et partir en chiffonnade. 😉
    Les plaquettes : Elles doivent être exemptent de toute trace de graisse évidement. Sinon il faut les remplacer. Il faut également vérifier le glaçage de la surface de frottement. Ça brille en jouant avec les reflets. Dans ce cas, si elles ne sont pas contaminées, il suffit de les poncer un petit peu avec un papier de verre 120. (Attention les poussières sont toxiques) Elles doivent aussi être adaptées à votre programme et environnement. En gros, il existe deux types de plaquette. Les métallique, elles sont adaptées au gros freinages et long. Elles DOIVENT chauffer pour freiner de manière optimum. Si elles ne chauffent pas, il y a un risque de glaçage. Et donc des vibrations avec une perte de freinage. Les plaquettes résines qu’en à elles doivent moins monter en température. Mais par contre elles s’usent bcp plus vite en gros freinage. Elles sont plus adaptées pour des petits efforts de freinage, sur le plat, par temps humide. Il est également possible d’ajuster la nature des plaquettes en fonction du frein avant et arrière. Tout dépend de ce que l’on cherche par frein sur son vélo et où l’on roule.
    Le rodage : Il y a 36 méthodes de rodage. Peu importe, il faut deux choses. Faire chauffer les disques et plaquettes. Et reconstituer la pellicule de freinage. Personnellement je fais des freinages long et appuyés sur chaque frein. A fur et à mesure que le rodage se fait, ça se sent vraiment qu’en l’on freine. Les freins sont prêts. Mais…
    Malgré ma grosse tartine ci-dessus, je ne peux pas passer à coté de la taille des disques. Contrairement à ce qui se dit, ce lit ou se vend. Un disque plus grand ne freine pas (nécessairement) plus fort !!! Bien sûr, un disque plus grand offre un rayon supérieur. Et donc un couple de freinage supérieur. (p.EX : + 12% de freinage en plus d’un diamètre de 140mm à 160mm) Mais la surface de la bande de freinage du disque, elle, elle augmente au carré ! Donc la surface d’échange de chaleur est bcp plus grande aussi. Et pas proportionnément ! Le disque ne chauffe plus à température optimale. Cela à un impact très négatif sur la pellicule de freinage. Sram à pu mesurer une perte de puissance de freinage de 50 à 60%… Il faut donc adapter la taille des disques en fonction de la température de freinage optimale. Comment ? Classiquement un disque qui monte « à bonne température » aura des traces brunâtres à l’interface entre la bande de frottement et le rayon du disque après des freinage long et appuyé. Un disque qui surchauffe aura les mêmes zones d’échauffement mais bleu / mauve irisé. Il y a un risque de déformation du disque. Là il faut penser à une taille de disque supérieur. Si malgré toutes les précautions énoncées ci-dessus le disque continue à faire du bruit, ou bien un glaçage apparaît sur les plaquettes avec perte de puissance. Bien souvent, c’est que le disque ne chauffe pas asser. Il faut penser à un disque plus petit ou bien un autre type de plaquette. @ Romain : je suis d’accord avec toi, il ne faut pas lécher inutilement les disques avec les plaquettes sur de long freinages. Cependant, il ne faut pas non plus avoir peur de les faire chauffer non plus.
    Voilà, ce sont les bases pour un bon freinage en disque. Si vous avez tenu jusque-là, c’est que vous êtes aussi passionné que moi. J’espère que cet échange pourra vous aidez dans votre pratique et freiner en toute confiant. En disque bien sûr ! 😉
    Bon ride !

    • Romain
      Publié à 17:43h, 21 juin Répondre

      Salut,
      1 : tu remportes sans conteste le prix du commentaire le plus long, le plus aboutie et le plus précis de tout mon blog
      2 : merci d’avoir pris le temps de partager toutes ces riches informations, on reconnait le passionné !
      3 : je n’ai plus de problème de bruit suite au changement de plaquette, je mets les schimano résine aérée et tout est ok maintenant
      4 : je ne peux que te conseiller de te mettre au vélo de route, notamment pour aller dans les cols en montagne, par contre fait gaffe c’est vite addictif
      5 : il y a pas mal de vélo d’occasion, à mon sens si tu dois jouer souvent avec, part direct sur un vélo qui va te servir un moment dans ta progression et tes projets. Je prendrai un vélo carbone, avec un groupe pas trop mal (au moins un groupe shimano 105), pas trop lourd, en regardant bien en le prenant d’occasion que le cadre n’est pas de fissure visible (ou qui aurait été cachée)
      Encore merci et n’hésites si besoin !
      A+

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